ARTCITÉ 2025, la vingt-quatrième édition. La première en exil ! (plaquette au format pdf)Nous sommes tombés bien bas. Plus bas, y’a pas ! Et ça, c’est une vision très optimiste ! Car j’ai l’impression que nos élites travaillent, écoutent et appliquent à la lettre les ordres de l’Ayatollah, l’autre Atlantic à la casquette rouge : “forez, forez, forez !...” Ils espèrent trouver un fond plus profond encore... ? L’exemple vient d’en haut et la méthode fonctionne. Après l’Etat, les régions, puis les départements, suivis par les communes, tout le monde s’y met. Ils creusent pour ensevelir encore un peu plus la culture. C’est intelligent ! Ah oui... ça, l’intelligence, y’a plus ! Il faut en acheter ailleurs. Avec notre argent, beaucoup d’argent. Une centaine de milliards pour “l’intelligence artificielle” et au passage, ils se dégagent d’une mission d’intérêt public. Pour eux c’est : travailler moins pour gagner plus ; c’est nouveau, ça vient de sortir, mais c’est déjà adopté. Nos bien trop chers élus, honnêtes et très importants, bien sûr, s’étonnent après qu’un gamin égorge sa prof à l’école, un petit jeune tue un flic dans la rue, etc. Alors qu’ils pourraient s’épanouir à l’Opéra, dans une bibliothèque ou un musée... Non, je déconne ! C’était pour rire. Ils pourraient apprendre, réfléchir, peut-être créer... Mais ça, c’est dangereux ! C’est tellement plus simple de diriger un troupeau d’imbéciles. Il faut du courant pour l’IA et entre débiles, la connexion est plus simple. Je m’interroge toujours, pourquoi ont-ils si peur de la culture ? Pourquoi piétiner, chercher à détruire la création, ce ciment de la société qui nous sauve des invasions barbares ? C’est bien cette culture plurielle, enrichie sans cesse, qui est essentielle à notre existence et reste le rempart le plus efficace. Pour résister, pour réussir, une seule règle : tu sais compter, compte sur toi... Mais sans le public accueilli dans un lieu... ça ne fonctionnera pas. Le temps est venu d’annoncer la naissance d’un Musée des Arts Derniers (avant l’IA). Il est primordial pour moi de sauvegarder un échantillon de l’essentiel de notre existence, et d’y organiser quelques manifestations. Créer ainsi une nouvelle oasis, c’est participer modestement à la survie de la création dans ce désert mental. Inaugurer ce lieu avec ARTCITÉ, avec une centaine d’artistes venus des quatre coins du Monde, représentants de multiples regards, inspirés et riches de cultures différentes, est pour moi un immense plaisir. Cette manifestation continue à vivre grâce à l’obstination de quelques passionnés. Chaque année, depuis un quart de siècle, à l’occasion d’ARTCITÉ, une centaine d’artistes (renouvelés à 90%) vient présenter leurs œuvres, échanger entre eux et avec les visiteurs. L’aventure continue et prend une nouvelle forme : quatre chapitres de deux semaines avec vingt-six univers proposés à chaque fois, un seul lieu, quatre vernissages, ouverture de 14h à 19h, 6 jours/7, l’entrée reste libre (les dons de soutien sont les bienvenus). Je remercie, les partenaires privés, quelques médias, les professionnels du monde de l’art et le public pour leur soutien. Mes remerciements pour leurs contributions ne sont pas qu’une simple formalité d’usage ! Ma détermination reste intacte, mais ma seule volonté ne suffira pas ! Merci à tous ! J’espère partager cette “mission” remplie de bonheur, avec le public le plus large, le public qui pourra à son tour, s’exiler dans ce nouveau temple de la création. Gregor Podgorski
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